TÉMOIGNAGE DE SAMUEL QUIRION

"Je ne serais pas le même infirmier si je n’avais fait que la formation collégiale. Le baccalauréat m’a permis de consolider mes compétences en matière d’évaluation et de raisonnement clinique, m’a procuré une meilleure conscience politique et citoyenne et surtout m’a permis de me développer autant au niveau professionnel, personnel, qu’interpersonnel. J’ai choisi l’Université Laval parce que les cours sont donnés par des professeurs titulaires réputés qui possède de solides assises théoriques et pratiques.
La formule de cours hybride me permet une grande latitude et c’est un des seuls programmes au niveau provincial qui offre la possibilité d’effectuer les stages en santé communautaire ET en soins critiques. De plus, la sphère étudiante universitaire m’a permis de m’impliquer et apporter des changements concrets pour le bien-être et la condition étudiante. "
Samuel est étudiant finissant de la formation DEC-BAC
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Témoignage
Étudiante à la Maîtrise professionnelle en sciences infirmières
Témoignage
Fabian
Étudiant à la Maîtrise recherche en sciences infirmières
Durant mon parcours au baccalauréat, j'ai intégré le profil recherche qui m’a donné un aperçu des possibilités que la recherche offrait. Ayant le désir d'optimiser certaines pratiques afin de les rendre plus efficientes, j’ai pris conscience qu’il me fallait des compétences et des aptitudes que je n’avais pas encore. En effet, le simple fait de vouloir améliorer le système ne suffit pas, cela passe par un processus parfois long afin d’évaluer, de planifier les changements, de les mettre en place et de réévaluer la situation par la suite. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de poursuivre à la maîtrise en sciences infirmières – avec mémoire.
Témoignage
Nataly
Étudiante au Doctorat
Ce programme est un excellent complément à ma formation en médecine familiale, en raison de son orientation vers l'étude des déterminants de la santé et du changement social dans les populations. Ces approches contribueront à ma thèse de doctorat. Elles me guideront pour comprendre la qualité de vie, la douleur et les expériences de soins des survivantes latino-américaines du cancer du sein, qui constituent une importante population de minorités ethniques confrontée à plusieurs obstacles; tels que les barrières linguistiques, les barrières du système ou la sous-représentation dans la recherche et dans les interventions de santé. Ces approches me permettront aussi de mener des recherches orientées vers cette population et de développer une expertise en matière de promotion de la santé, d'organisation des services de santé et de développement de programmes d'interventions sanitaires pour cette minorité ethnique qui m'intéresse. Pour réaliser ce projet, je suis guidée par mes directrices Dre Annie Leblanc et Dre Lynn Gauthier, toutes les deux professeures à la Faculté de Médecine de l'Université Laval.
TÉMOIGNAGE DE GABRIELLE NADEAU

"Je suis diplômée du DEC-BAC en sciences infirmières à l'Université Laval. Après ma technique en soins infirmiers, je n’avais pas l’intention de continuer ma formation au niveau universitaire. J’ai travaillé pendant un an sur une unité de chirurgie. J’ai toujours adoré voyager et durant cette année de travail, j’ai réalisé que je pouvais aller travailler dans d’autres pays en tant qu’infirmière mais cela me prenait un baccalauréat. J’ai choisi l’Université Laval, car celle-ci offrait un profil international d’une session complète dans un pays comme la Suisse ou la Belgique. J’ai alors soumis ma candidature, j’ai fait l’entrevue et j’ai eu la change de participé au profil international à l’automne 2018 à Lausanne en Suisse. Cette expérience m’a été très enrichissante car elle m’a permis de faire 8 semaines de stage sur une unité de soins au CHUV. Cette expérience m’a permis d’avoir une idée juste de ce que représente la profession en Suisse et d'apprécier l’autonomie que nous avons au Québec dans notre rôle infirmier. J’ai beaucoup appris sur les soins de plaie et la hiérarchie présente en Suisse. Ce semestre en Suisse m’a permis de rencontrer des gens extraordinaires et d’apprendre à me débrouiller seule et souvent sans technologie, car l’internet est rarement bon. J’ai adoré participer au profil international en Suisse et j’en remercie la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval de m’avoir permis d’y participer. "
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La santé communautaire en 4 actes. Repères, acteurs, démarches et défis
Sous la direction de: Valérie Desgroseilliers, Nicolas Vonarx, Anne Guichard, Bernard Roy
Préface: Didier Fassin
Parution: avril 2016
Ce livre met à contribution la pensée et l’expérience d’acteurs issus d’horizons variés et se revendiquant de la santé communautaire.
Au fil de 51 textes, 73 auteurs nous livrent leur conception de la santé communautaire. Alors que certains discutent des repères qui fondent selon eux cette idée, d’autres nous invitent à marcher dans leurs pas pour emprunter les chemins de leur pratique et pénétrer les univers qui composent le terrain de leurs actions. D’autres encore discutent de certains enjeux et défis que pose aujourd’hui la pratique de la santé communautaire. Nous retrouvons dans ces textes des acteurs et des penseurs issus de disciplines et de professions variées qui ont tous voulu témoigner de leur vision de la santé communautaire. Cet ouvrage s’entend dès lors comme une invitation à parcourir les voies tracées et sillonnées par ces auteurs.
Le Nord à bras-le-coeur. Récits d'infirmières et d'infirmiers
Sous la direction de: Étienne Talbot et Bernard Roy
Préface: Jean Désy
Parution: novembre 2015
Ce livre offre un panorama unique de ce qu’est l’acte de soigner. À travers ces récits d’infirmiers et d’infirmières du Grand Nord québécois, on découvre la réalité peu connue des nurses nordiques: ces soignants travaillant en régions éloignées. Par le truchement de leurs histoires, on en vient à mieux connaître leur vie et leur métier trépidants… de même que ce Grand Nord si proche, mais si mystérieux et méconnu.
"Dans chaque village, il y a entre une et trois infirmières, et jusqu’à deux intervenants sociaux. Il faut donc tout faire: santé communautaire, suivi des malades chroniques, suivi prénatal et infantile, urgence, protection de la jeunesse, ambulance, chauffeur, femme de ménage (parfois), médiateur familial, vétérinaire (à l’occasion)… Par la force des événements, les infirmières marchent constamment sur la frontière entre la pratique infirmière légale et les actes que l’on pose parce que c’est urgent et que personne d’autre n’est disponible sur place pour le faire."
Louise Gareau: infirmière de combats
Auteur: Bernard Roy
Parution: Avril 2008
En tant qu’infirmière, je ressentais ce désir de m’investir dans ces luttes sociales parce que j’avais des demandes précises de femmes qui venaient me voir alors que j’étais au CLSC. Comme infirmière, je me sentais responsable. Ce qui heurtait mes valeurs d’infirmière, c’est lorsque des personnes formulaient une demande et que celle-ci n’était pas écoutée, principalement dans les hôpitaux. Ça heurtait mes valeurs lorsque, par exemple, un couple demandait un accouchement sans violence, conforme à leur choix, à leurs valeurs et qu’il ne l’obtenait pas. Ça me heurtait qu’une femme désirant interrompre une grossesse non désirée ne soit pas entendue, écoutée ou respectée.
LOUISE GAREAU
Notre monde risque de mourir par trop d’obéissance. S’il y avait sur cette terre plus de Louise Gareau, plus de gens capables de poser des actes réfléchis empreints de profondes valeurs de dignité et d’humanité, ce risque deviendrait pratiquement nul. Louise Gareau fait partie de ces gens qui ont fait que je me suis senti soutenu dans le combat de ma vie pour la dignité, pour le droit des femmes à pouvoir choisir librement leur maternité et à pouvoir avoir accès librement et dignement à une interruption volontaire de grossesse dans de bonnes conditions.
Dr HENRY MORGENTALER
Elle savait tout le sang et toutes les douleurs. Maintenant que je la connaissais un peu, quand je la regardais quitter le bar pour sa villa sur la colline, je me sentais un peu triste. Je mesurais, je voyais la solitude profonde de la militante qui sauve les vies d’inconnus, mais qui possède bien peu de temps pour se préoccuper de la sienne.
GIL COURTEMANCHE
Entretien avec une aidante «surnaturelle». Autonome S'démène pour prendre soin d'un proche à domicile
Auteur: Mario Paquet
Parution: Octobre 2008
Ce livre explore la réalité d’une expérience de soins à domicile à travers un dialogue entre l’auteur et le personnage Autonome S’démène, une femme qui prend soin de son conjoint.
Ce dialogue a lieu dans un contexte où la situation d’Autonome S’démène est plutôt difficile. Témoin de son cri d’alarme, le lecteur découvrira pourquoi elle est toujours, et plus que jamais, une aidante «surnaturelle», une sorte de femme-orchestre dont l’engagement dans les soins est loin de diminuer, même si la rhétorique politique est favorable à son soutien.
Au fil des entretiens, le lecteur se rendra compte que, si Autonome S’démène a certes besoin d’aide, elle a cependant aussi besoin d’être. Cette rencontre avec Autonome S’démène est une invitation à mieux comprendre la réalité complexe d’une héroïne involontaire.
Haïti, pour ne pas oublier (pou nou pas blye)
Auteurs: Nicolas Vonarx
Avec la collaboration de: Sarah Asselin, Sophie Dupéré, Bernard Roy, Fatou Traoré, Mila Minh et Vanessa Vallières
Préface: Dr Yves Bolduc (ministre de la Santé et des Services sociaux)
Postface: Régine Laurent (présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec)
Parution: Janvier 2011
Plusieurs mois après le drame vécu par les Haïtiens le 12 janvier 2010, il peut être difficile de se souvenir et de rester sensible aux besoins des millions d’Haïtiens. Illustré de photos très parlantes, ce petit livre nous ramène sur les lieux et nous éclaire, à partir d’un témoignage exceptionnel, sur le quotidien des secours apportés sur place par les infirmières et infirmiers québécois. Il vise à ne pas négliger notre devoir de mémoire quand, spontanément, nous avons si facilement tendance à tourner la page.
Si l’aide humanitaire nécessite la mobilisation d’un grand nombre de personnes, elle exige également l’investissement de sommes considérables. C’est pourquoi la publication de cet ouvrage, auquel ont contribué bénévolement plusieurs personnes, a également pour but de recueillir de l’argent destiné à la Croix-Rouge canadienne, à Médecins du monde, Médecins sans frontières et Handicap international, de même que vers le Centre d’étude et de coopération internationale (CECI), cinq organismes de renommée qui travaillent sans relâche à offrir au peuple haïtien des soins, du soutien et du réconfort.